La Bretagne est l'une des régions qui taxent le plus les résidences secondaires. (illustration) (vdugrain / Pixabay)
La taxe d'habitation a été supprimée pour les résidences principales en 2023, mais elle reste appliquée aux résidences secondaires. Les contribuables n’ayant pas choisi le prélèvement mensuel de cet impôt peuvent consulter leur avis d’imposition en ligne depuis le lundi 3 novembre 2025. Pour les contribuables mensualisés, il faudra attendre le 17 novembre. Des surprises sont possibles, prévient Capital , car de nombreuses communes ont décidé d'appliquer une majoration.
Seules les 3 690 villes situées en zones tendues sont autorisées à appliquer cette majoration qui peut être comprise entre 5 et 60 %. En 2025, 1 628 de ces communes ont eu recours à ce dispositif pour augmenter leurs recettes, soit 44 % des communes (+4 points par rapport à 2024).
Plus forte imposition en Bretagne et Nouvelle-Aquitaine
Le pourcentage de communes appliquant une majoration varie selon les régions. C’est en Bretagne qu'il est le plus élevé: 82,7 % des communes autorisées à le faire activent ce levier fiscal. Viennent ensuite la Nouvelle-Aquitaine (67,1 %) et les Pays-de-la-Loire (63,9 %). Au bas du classement figurent l’Occitanie (51,4 %) et PACA (50,4 %).
Le classement est très semblable lorsqu'on regarde le taux de majoration de la taxe d’habitation qui ne peut excéder 60 %. La Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine sont en tête avec une moyenne légèrement supérieure à 49 % pour une moyenne nationale fixée à 44 %. Certaines villes, comme La Rochelle, ont opté pour le taux maximal de 60 %. L’objectif est d’encourager la revente ou la mise en location de ces biens à des occupants permanents.
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